Le portefeuille d’un investisseur se doit d’être diversifié. L’immobilier y a évidemment sa place. Quand on est un investisseur convaincu et expérimenté comme Philippe Germain, on lui accorde même une importance particulière. Moins volatil que les actions, l’immobilier offre de la stabilité, ainsi qu’une palette d’avantages fiscaux qui font tout son intérêt.
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Immobilier et avantages fiscaux : un duo gagnant selon Philippe Germain
Fondateur de CEG Invest, Philippe Germain est un investisseur chevronné. Il connaît parfaitement l’immobilier au Québec, sa province natale, à laquelle il reste profondément attaché, même s’il se lance aujourd’hui dans des investissements à l’international. En particulier, il continue à s’appuyer sur les lignes directrices et les recommandations de l’AMF Québec, l’Autorité des marchés financiers, et autres régulateurs internationaux, afin de structurer la levée de capitaux dans un cadre réglementaire.
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Pour profiter au mieux de l’investissement dans l’immobilier locatif, Philippe Germain souligne l’importance de tirer parti des avantages fiscaux. Les lois sont évidemment différentes selon les pays, mais la plupart des gouvernements veillent à favoriser l’investissement locatif. Encore faut-il se pencher sur les règles en vigueur, qui peuvent être complexes.
Avantages fiscaux : quelques exemples pour les investisseurs qui veulent s’inspirer de Philippe Germain
Au Québec, par exemple, les propriétaires bailleurs bénéficient d’une déductibilité des frais d’intérêts hypothécaires, des frais d’entretien et des taxes foncières. En France, il en va de même. Les bailleurs y sont en outre encouragés à effectuer des travaux de rénovation énergétique, en échange d’avantages fiscaux, les travaux étant déductibles des revenus fonciers.
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Au Canada, certains gouvernements provinciaux, tout comme le gouvernement fédéral, prévoient des lois visant à réduire la TVA sur l’immobilier. Ces nouvelles mesures visent à lutter contre la crise du logement dans le pays. Ainsi, Ottawa exemptera prochainement la construction de nouveaux immeubles locatifs de la TPS. Des discussions sont également en cours pour supprimer certaines taxes provinciales comme la TVQ.
Parmi les projets récents menés par Philippe Germain et la société CEG Invest figurent des ensembles immobiliers locatifs aux Etats-Unis. En cas d’investissement dans une zone d’opportunité, identifiée par le gouvernement, l’investisseur bénéficie d’une réduction d’impôts appréciable. On peut signaler en particulier le retour triomphal du programme fédéral d’incitation en faveur des friches industrielles (Incentives for Brownfields).
L’objectif est d’inciter les investisseurs à réhabiliter des sites abandonnés dans le cadre porteur de projets commerciaux ou résidentiels. Les investisseurs pourraient en échange déduire intégralement les coûts des travaux, entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2026. Philippe Germain et sa société d’investissement CEG Invest sont impliqués dans le projet RiverCreek Phase 2, qui tire parti du programme Brownfield incentives. Ici comme ailleurs, le défi est de savoir reconnaître les opportunités et le potentiel d’un site.
Philippe Germain et l’AMF Québec
L’AMF Québec est un organisme gouvernemental chargé de superviser le secteur financier québécois. En tant qu’Autorité des marchés financiers, elle a pour mission de promouvoir la protection des consommateurs de produits et services financiers. Philippe Germain, fondateur de CEG Invest, estime que la création de l’AMF en 2004 a été une excellente mesure, car elle a contribué à la sécurité et à la transparence des investissements.
L’approche intégrée de l’AMF Québec est un modèle pour le Canada. Plusieurs provinces canadiennes étudient la possibilité de créer un organisme similaire. En tant qu’investisseur chevronné, Philippe Germain estime que l’AMF Québec est un atout pour le développement économique du Québec.
L’AMF Québec est un organisme important pour le secteur financier québécois. Elle est généralement bien accueillie par les investisseurs, qui y voient une approche unifiée et favorable au développement économique. Les promoteurs et les acteurs financiers ont donc, selon Philippe Germain, tout intérêt à inscrire leur action dans ce cadre.
Pourquoi miser sur les avantages fiscaux de l’immobilier locatif, selon Philippe Germain ?
Pour l’investisseur qui se lance dans l’immobilier locatif, les avantages fiscaux constituent un excellent moyen de maximiser les profits, nous explique Philippe Germain. C’est d’ailleurs la stratégie qu’il met en œuvre avec la société qu’il a fondée, CEG Invest. L’investisseur débutant doit débourser une somme importante pour se lancer dans son premier immeuble locatif. Dans la plupart des cas, il souscrit un prêt et parfois, hypothèque son immeuble pour garantir son emprunt. La plupart des gouvernements, dont celui du Québec ou de la France, permettent aux investisseurs de déduire les intérêts de leur prêt des revenus locatifs.
L’un des risques pour l’investisseur immobilier, explique Philippe Germain, est que les loyers entraînent une hausse importante de la fiscalité. C’est ce mécanisme qu’il s’agit de neutraliser à l’aide des avantages fiscaux. Pour rentabiliser son investissement, il est important de réaliser des travaux de rénovation ou d’entretien des biens. Ces travaux sont souvent amortissables ou défiscalisables. En faisant baisser le revenu foncier imposable, ils contribuent aux bénéfices de l’investissement immobilier.
La défiscalisation immobilière est un mécanisme de valorisation de son capital. Philippe Germain conseille à l’investisseur immobilier de se renseigner soigneusement sur les règles fiscales en vigueur dans le pays où il envisage d’investir. De cette manière, il est plus simple de maximiser ses profits et de dégager une réelle rentabilité. C’est ce type de stratégie que Philippe Germain met en place avec sa société CEG Invest.
Il faut savoir, souligne le fondateur de CEG Invest, que de nombreux pays connaissent une crise du logement. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’investissement dans l’immobilier locatif offrira de nombreuses opportunités en 2024.