Comment se chausser à la maison ?

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Tu l’adores, tu l’adores, c’est ton globe oculaire et pourtant, en ce moment… cela vous pousse à vos limites ! Vous essayez de comprendre, de lui expliquer, de limiter les situations qui pourraient dégénérer, mais vous vivez toujours des moments compliqués. Donc non seulement cela vous dérange et vous inquiète (personne n’aime voir que son enfant est mauvais), mais vous ne savez pas non plus comment réagir pour passer à travers ce moment .

Je pense que c’est le bon moment pour vous parler de la crise des enfants de 4 ans

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La période de deux ans, également appelée « deux terribles » ou « l’âge du non », est derrière vous. Vous pensiez que c’était fini pour de bon et que vous alliez naviguer sur une rivière calme aux côtés de votre petit amour jusqu’à la crise de la jeunesse qui arrivera environ 10 ans plus tard… oh surprise, oh désespoir, votre enfant de 4 ans se comporte comme un adolescent parfois ! Quoi ? -Déjà ? Mais il est si jeune ! Cependant, 4 ans, c’est aussi une période spéciale, et je vais vous en parler…

Y a-t-il vraiment une « crise de 4 ans » chez les enfants et comment y faire face à la maison ?

Votre enfant est doux, gentil, attentionné et vous rend fier, ce qui est tout à fait normal ! Depuis quelque temps, cependant, vous découvrez le côté obscur de sa personnalité. Pour le dire rapidement : il veut tout, immédiatement, il négocie sans s’arrêter, ne respecte pas les règles, est dans l’opposition, et (joie ultime…) : il cause de gros ennuis.

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Et maintenant tu l’aimes vraiment plus qu’autre chose, tu es désemparée. Et c’est tout à fait normal. Demandez à un parent d’adolescent comment se passent les choses à la maison. Vous verrez, il vous dira qu’il fait de son mieux, que ce n’est pas facile tous les jours qu’il y a des jours avec et des jours sans…

Mais votre petit n’a que 4 ans ! Il n’est pas encore adolescent ! Nous ne pouvons pas parler de surtensions hormonales pour expliquer les réactions… Cette « petite crise des jeunes » (ou « Fucking Fours »), cependant, constitue une bonne partie du développement de l’enfant, selon de nombreux parents, même si ce n’est pas grand-chose que l’on trouve dans les livres de psychologie. Il s’agit donc d’une sorte de rébellion enfantine caractérisée par des crises de colère, de l’opposition, de la moue, du rejet des règles et parfois des paroles blessantes envers l’adulte.

Si l’on devait comparer la « crise de 4 ans » chez l’enfant avec celle de 2 ans, la différence se fait principalement au niveau linguistique. Ainsi, à l’âge de 2 ans, la « crise » est plus susceptible de s’exprimer par des gestes ou des actions de rejet, c’est-à-dire par des réactions plus motrices. À mesure que les enfants grandissent, ils développent leur langage et leur vocabulaire. Alors à 4 ans, c’est le raisonnement et la négociation (sans fin) qu’on finit par être frustré de savoir s’il n’obtient pas ce qu’il demande .

Votre enfant est en fait à la recherche d’une plus grande autonomie. Il veut comprendre les choses et peut maintenant vous tenir tête. Confirmant pleinement sa personnalité , il alterne entre des moments de mère et d’autres où il veut tout faire seul, comme un adulte.

Il doit donc comprendre les règles pour savoir pourquoi vous lui demandez telle ou telle chose. Nicole Malenfant, professeure à la Faculté d’éducation de Montréal, explique : « Sa logique grandit et il peut identifier les contradictions et les injustices. Par exemple, il peut vous demander pourquoi il devrait porter un chapeau au soleil si vous n’en portez pas. »

À l’école, cette « crise » n’est pas particulièrement prononcée, ou du moins pas de la même manière. Comme je l’ai dit dans l’article Apprentissage Bien qu’il soit amusant de parler de la section médiane, il y a un âge où l’enfant est beaucoup plus bavard. Il se lie d’amitié avec certains de ses amis qui deviennent des amis plus réguliers (alors que les enfants avaient l’habitude d’être plus seuls et que les amitiés vont et viennent selon leur humeur).

Dès l’âge de 4 ans, la parole est également beaucoup plus développée. L’enfant connaît le fonctionnement de l’école, les locaux, le personnel, il sait quoi faire en classe et en dehors. Pour toutes ces raisons, l’enfant gagne en confiance en lui . Il va s’affirmer, oser s’exprimer davantage, oser interagir plus facilement avec les autres et avec les adultes.

En classe, c’est un moment intéressant, car l’enfant est plus à l’aise. Il ose plus, les échanges et les interactions sont nombreux. En conséquence, c’est également un moment où les règles doivent être clairement respectées. Le cadre présenté reste ferme et le même pour tous afin de prévenir que les enfants éprouvent un sentiment d’injustice ou de liberté qui pourrait être déstabilisateur. Les règles doivent être les mêmes, immuables, et les mêmes pour tous. Cela les rassure et leur permet de répondre à leur besoin de justice.

Mais comment faire face à ces conséquences à la maison ? Comment intervenez-vous pour vivre tout cela le plus sereinement possible ?

Comment faire face à la crise à la maison ?

Je vous propose ici 6 façons de faire face à un tel comportement et de soutenir votre enfant.

Piste #1 — Restez dans vos bottes dès maintenant !

Vous avez déjà défini des règles et des valeurs limites qui doivent être respectées. Tout comme à l’école, les règles permettent à l’enfant d’avoir un environnement apaisant dans lequel il peut se développer et s’épanouir .

Évitez donc les périodes fluctuantes qui varient d’un jour à l’autre. Si tu accepter quelque chose un jour, votre enfant ne comprendra pas pourquoi vous le rejetez le lendemain. À l’heure actuelle, plus que quiconque, la régularité et la précision des règles sont essentielles pour fixer des limites . En fait, vous gagnerez à appliquer les règles de manière cohérente, car votre enfant est plus susceptible d’être désobéissant si vous le laissez parfois… Il plongera en effet plus rapidement dans la brèche si vous relâchez votre autorité.

Par conséquent, la rigueur est nécessaire. Il a besoin de votre supervision et de votre soutien pour que vos règles restent cohérentes et inchangées. Votre enfant ne vous aimera pas moins si vous installez un cadre solide, bien au contraire. Il aura la preuve que vous vous souciez de lui et que vous vous souciez de lui en fixant ces limites.

Piste 2 — Évitez participer à un jeu de négociation

C’est très important ! À cet âge, votre enfant est plus à l’aise avec les mots. Il sait comment obtenir quelque chose de vous, et parfois vous avez du mal à lui résister. Oui, l’amour parental est plus fort qu’autre chose… Il peut donc essayer de vous culpabiliser, de jouer avec les limites et de négocier.

Les négociations sont donc intéressantes. Votre enfant développe ses arguments et donc sa façon de penser, montrant une réflexion parfois imparable et désarmante. Et pour prolonger la crise, vous êtes tenté de céder. C’est plus rapide, économise de l’argent et au moins au final tout le monde est content… Seules ces négociations aboutissent à des négociations . Et peu à peu, votre enfant n’est plus prêt à faire quelque chose sans négocier… quels risques vous épuisent encore plus.

Il y a donc des choses qui sont négociables, un peu selon ce que vous acceptez. Toutefois, il ne s’agit pas négociable pour retarder l’heure du coucher ou manger un troisième gâteau si vous venez de dire oui à deux. Expliquez-lui pourquoi ce n’est pas possible et restez droit dans vos bottes pour le premier conseil.

Piste #3 — Aidez-le à développer son estime de soi

Votre enfant grandit, peut avoir des comportements négatifs ou perturbateurs… et il a plus que jamais besoin de votre aide pour apprendre à s’affirmer, à suivre les règles et à gérer ses émotions !

Même s’il vous donne l’impression d’être beaucoup plus grand et autonome, il a besoin de votre soutien pour réussir. Et vous trouverez LE conseil ICI : Appréciez-le  ! S’il agit comme vous lui avez demandé, quand il prend sur lui de gérer sa colère, ou si vous appréciez son comportement, faites-le lui savoir ! De cette façon, vous conservez son estime de soi et partagez Dites-lui quelles sont vos attentes à son égard.

Dites-lui quand vous êtes satisfait de son comportement afin qu’il prenne confiance en lui et qu’il voit aussi que vous n’êtes pas toujours en désaccord. Tu dois te construire toi-même. Il a besoin de vos conseils et de votre soutien, dans les mauvais moments, mais aussi dans les bons moments !

Piste #4 — Empower him

À cet âge, votre enfant ne se considère plus petit. Il est grand et vous devez le remarquer et lui en donner la preuve. Pour renforcer ce sentiment et l’accompagner dans son développement, donnez-lui des responsabilités qu’il peut réaliser . Même si cela prend plus de temps, il vaut mieux guider votre enfant que de le faire chez lui.

Il en apprendra davantage s’il y va seul, et surtout, il peut être fier de son succès . Laver ou enfiler seul, mettre des chaussures seul, Étalez des chaussettes ou rangez des cuillères… Ce sont ces petites missions qui donnent à votre enfant l’impression d’avoir sa place dans la famille et d’être utile.

Il pourra découvrir la nouvelle façon dont vous le regardez et ainsi développer sa confiance en lui. Cela les encouragera à limiter leur colère et les poussera à grandir encore plus. En plus de partager des moments sympas ensemble !

Piste #5 — offrez-lui de voter

Votre enfant a de la difficulté à gérer la colère et les règles, et pourtant les règles doivent rester fixées pour lui donner un guide rassurant. Cependant, certains éléments peuvent être discutés. Je ne parle pas de négociations, comme dans le premier point, je parle de le laisser faire un choix .

Par exemple, le lavage est obligatoire. Cette règle est fixe et ne peut pas être discuté. Par contre (si possible), vous pouvez lui offrir un bain ou une douche. Il fait aussi froid, on enfile des chaussettes : Mais préférez-vous les bleues ou les rouges ? Et mangeons-nous ensemble à table pour le dîner, mais au lieu de haricots verts ou de salade  ?

de pouvoir choisir entre deux choses fera de votre enfant un acteur dans sa décision. Cela le poussera à agir au Le fait fur et à mesure qu’il arrivera à décider. Cela vous permet d’atteindre votre objectif, mais votre enfant possède un certain « pouvoir décisionnel » qu’il apprécie particulièrement.

Piste #6 — Formez une équipe !

Pendant ce temps, la démocratie est essentielle : discuter, communiquer, partager, expliquer ses décisions ou ses situations… Votre enfant doit le comprendre . Quand il se « rebelle » contre vous, parfois avec La violence, est-ce parce qu’il faut le traiter comme un gros pour avoir sa place. Et pourtant, à travers de nombreuses actions ou situations, il voit clairement qu’il n’est pas encore aussi grand qu’il le souhaiterait.

En prenant certaines décisions avec eux et en discutant de choses (qui sont acceptables pour vous : Par exemple, « Allons-nous au parc ou au lac ? «, et non « À quelle heure tu vas te coucher ? »), il pourra se sentir à sa place dans l’équipe que vous formez.

Par exemple, lorsque nous revenons au chapeau qu’il doit porter à cause du soleil mais que vous ne portez pas, vous devez être honnête dans votre réponse. Vous pouvez lui expliquer que votre peau est moins fragile, mais qu’il a bien raison, vous devez également faire plus attention au soleil.

Montrez-lui tous les jours que vous n’êtes pas là pour être le méchant et que vous ne jouez pas ce rôle Je veux. Parfois tu dois le faire, mais dis-lui pourquoi. Rappelez-vous les règles ensemble et prenez le temps de lui parler pour lui donner la place qu’il recherche .

Pour finir…

Cette période n’est pas évidente pour les parents ou les enfants. Beaucoup d’adultes se sentent impuissants devant leur enfant, si jeunes et pourtant si… rebelles ! Cependant, il ne faut pas oublier que chaque étape du développement de l’enfant est nécessaire pour construire sa personnalité.

Il est important que vous preniez soin de votre enfant mais aussi de vous. Respirez profondément dans les situations de crise et essayez de prendre du recul. De plus, dans les moments difficiles, essayez de prendre votre temps et de respirer si possible. Et n’oubliez pas que votre travail consiste à permettre à votre enfant de grandir et de s’épanouir. Essayez d’aider votre enfant montrer comment il peut gérer sa colère en prenant du recul et en ayant la distance qu’il faut pour se remettre mieux ensuite. Tu es un exemple pour lui, un modèle !

Et surtout, n’oubliez pas que la bonne nouvelle est que, comme toutes les crises, celle-ci va passer  ! Être parent, c’est apprendre en même temps que son enfant. Le parent parfait n’existe pas, mais un parent qui doute, réfléchit, pose des questions et fait de son mieux est génial !

Ne soyez pas surpris si la crise de 4 ans a plus de chances de se manifester chez nous… Votre enfant peut être parfait comme un ange à l’école ou avec votre proche, à la maison il se transforme en démon ! En fait, cette crise se manifeste dans un cercle privé car votre enfant a besoin de votre orientation, de votre soutien et de votre présence, pour gagner et accroître la confiance en elle. Il cherche en fait votre approbation dans le fait qu’il va être un grand garçon. Oui, il est plus autonome et responsable. Mais oui, il y a toujours ton bébé. Et tu seras toujours là pour lui, tant dans les bons moments que dans les moins bons .

Votre enfant a besoin d’être rassuré, surveillé, accompagné, et donc ce mauvais passage sera vite oublié !

Enfin, je vous parle de ce livre qui semble très intéressant, pertinent et plein de conseils : Petit décodeur illustré de l’enfant en crise.

Si vous le connaissez ou voulez me dire comment les choses se passent avec vos années de 4 ans à la maison. N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à m’envoyer un petit message, je les ai tous lus !